9 mars 2008
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Dans le bleu de la nuit,
Il marchait.
Le marbre de la lune
Perçait la pénombre du ciel
Et sa lueur errait sur la lande.
Il allait.
De la terre encore chaude
Montait un parfum piquant
Et sa verdeur enivrante
Le parcourait.
Son corps ne marquait pas
La terre aride,
Il mêlait sa présence
A celle de la nuit.
Dans l'air suspendu
Il allait.
La tête levée,
Il respirait l'odeur solitaire.
Il marchait.
VITA