comme une bulle......
Ce que nous sommes Tu es radeau dans l’éclaircie Tu es silence dans les villes Tu es debout Tu gravites Tu es rapt d’infini Mais tel que je suis que j’écris que je tremble Je te sais parfois refroidi de toi-même quand les fables et le sel t’ont quitté...
Lire la suiteUn vaste et tendre Apaisement Semble descendre Du firmament Que l’astre irise… C’est l’heure exquise. Verlaine
Lire la suiteLa feuille de cet arbre, que l’Orient À mon jardin a confié, Donne à goûter un sens secret Qui charme l’initié. Est-ce un être vivant, Qui en lui-même se sépare ? Sont-ils deux qui si bien se cherchent Qu’on les croit ne faire qu’un ? Pour répondre à...
Lire la suiteJe suis heureuse Il m'a dit hier qu'il m'aimait Je suis heureuse et fière et libre comme le jour Il n'a pas ajouté que c'était pour toujours Joan Miró & Jacques Prévert
Lire la suiteReprendre haleine de Zéno Bianu J'ai toujours voulu tout accueillir tout aimer tout faire vivre d'un seul regard démultiplié m'accorder à ma ligne de plus haute tension par-delà la fatigue par-delà l'épuisement tout accueillir tout aimer aller aller plus...
Lire la suitePuisque mai tout en fleurs dans les prés nous réclame, Viens ! ne te lasse pas de mêler à ton âme La campagne, les bois, les ombrages charmants, Les larges clairs de lune au bord des flots dormants, Le sentier qui finit où le chemin commence, Et l'air...
Lire la suiteLe vent nocturne Guillaume Apollinaire Oh ! les cimes des pins grincent en se heurtant Et l’on entend aussi se lamenter l’autan Et du fleuve prochain à grand’voix triomphales Les elfes rire au vent ou corner aux rafales Attys Attys Attys charmant et débraillé...
Lire la suiteQuand j’étais jeune et fier et que j’ouvrais mes ailes, Les ailes de mon âme à tous les vents des mers, Les voiles emportaient ma pensée avec elles, Et mes rêves flottaient sur tous les flots amers. Je voyais dans ce vague où l’horizon se noie Surgir...
Lire la suiteSète L'abîme ; on ne sait quoi de terrible qui gronde ; Le vent ; l'obscurité vaste comme le monde ; Partout les flots ; partout où l'œil peut s'enfoncer, La rafale qu'on voit aller, venir, passer ; L'onde, linceul ; le ciel, ouverture de tombe ; Les...
Lire la suitePlantes Tu gardes en toi le sceau des fougères et des prêles, le calque des écorces, étant paume ouverte du temps mémoire des ruches de la vie où bourdonne encore en nos doigts l’enfance des reptiles Jacques Lacarrière
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